Nouvel album Hollywood : sortie chez Verve le 7 novembre 2011
et en concert le 28 novembre à Paris au Bataclan, le 29 novembre à Lyon au Transbordeur, le 30 novembre à Marseille à l'Espace Julien et le 1er décembre à Nantes à la Carrière.
La vérité sort du puits, les garçons naissent dans les choux et les Puppini Sisters sont nées du plaisir. Car personne ne résiste aux sortilèges du chant féminin en close harmony, que les Andrew Sisters portèrent jadis à son apogée (cent treize chansons classées dans les charts américains entre 1938 et 1951).
Mais, quand Marcella Puppini, Stephanie O’Brien et Kate Mullins créent leur groupe en 2004, il ne s’agit pas de reproduire à l’identique les sortilèges d’un répertoire historique. Elles se sont rencontrées dans la même école de jazz avec des CV très différents : Kate (la blonde) a chanté dans le groupe de metal Killed In Action, Marcella (la brune) a enregistré le tube de dance music Revolution après être passée par un groupe punk, Stephanie (la rousse) a chanté avec des choeurs classiques et beaucoup joué de violon…
Marcella avait commencé une carrière dans la mode, chez Vivienne Westwood et c’est presque naturellement que les premières apparitions du trio sont liées au monde de la mode. Mais, très vite, leur public devient le point de rencontre unique de passions emmêlées : fans de jazz, esthètes rétro, nostalgiques de leur jeunesse d’il y a soixante ans, obsédés de stylisme, enfants ensorcelés par l’entrain et les couleurs des voix…
Tous les styles passent au filtre de leur discipline vocale rigoureuse et ensoleillée : pas d’improvisation mais l’extraordinaire puissance d’un mur de voix à l’architecture virtuose. Dans leurs deux premiers albums, Betcha Bottom Dollar et The Rise and Fall of Ruby Woo, elles mêlent reprises de classiques des années 30 à 50, réinventions jazzy de tubes rock et créations originales. Puis elles chantent Noël dans Christmas With the Puppini Sisters, avant d’aborder l’Éden du standard vocal, Hollywood.